Maurienne et Généalogie
St Michel 14/03/2014
Une vingtaine de membres de Maurienne Généalogie s'étaient donné rendez-vous au champ de foire de Saint Michel de Maurienne ce vendredi 14 mars 2014 à 13h30 pour une visite guidée de la ville.

De la, ils se sont rendus au cimetière de la ville pour se recueillir au pied du monument aux morts commémorant la tragédie ferroviaire du 12 décembre 1917, accident a couté la vie à 425 permissionnaires revenant du front Italien. Parti de Modane en surcharge, en direction de Saint Jean de Maurienne, le train dérailla et se disloqua à l’entrée de Saint Michel, vers l’usine de la Saussaz. Ce déraillement fut le plus grave accident ferroviaire survenu en France.

Direction l’église ou nous attendait Carine BESSE la présidente du patrimoine de Saint Michel de Maurienne. Présentation de la tour carrée et des différentes familles qui ont possédé cette demeure où, lors d’une rénovation, on a retrouvé de la vaisselle appartenant à la famille GRASSIS et gravée aux armoiries de celle ci. Cette vaisselle est exposée dans la vitrine de la mairie. Bref exposé de LOUIS PAULIN sur la généalogie GRASSIS originaire de Lanslevillard et dont la descendance a vécu  à ST MICHEL, mais aussi sur une autre famille célèbre du lieu, la  famille MARESCHAL de LUCIANE. Poursuite de la visite jusqu’à la porte d entrée de la rue Saint Marcellin, au Moyen Age c’était l’une des 2 portes d’entrée de la ville avec celle de la rue Saint Antoine. Dans cette ville qui était fortifiée avec des remparts ceinturant la cité et ses vestiges comme la tour Chamberlet, datant de l’époque ou les seigneurs de la maison de Savoie n’étaient que des comtes, au treizième siècle. Quelques mots sur l'ancien hôpital de Saint Michel qui servait de refuge aux pèlerins en route vers Turin ou Rome, et sur le petit couvent des religieuses qui se trouvait à coté de la porte Saint Marcellin, lequel communiquait avec la chapelle de la Visitation. Nous suivons la rue Saint Marcellin, pour passer devant la maison de naissance du Général Férié inventeur de la télégraphie militaire. A une cinquantaine de mètres nous arrivons devant la boulangerie BERNARDET qui date du dix huitième siècle, et qui appartenait à la famille GRASSIS. Cette maison aurait accueilli Napoléon Bonaparte lors d’un passage à Saint Michel. Nous montons vers la  tour ronde dite tour Chamberlet ou le sentier qui mène vers le quartier Sainte Anne surplombe la ville plus récente de Saint Michel. A la tour une autre vue nous fait embrasser toute la vieille ville avec ses rues étroites, son église, la  tour carrée des GRASSIS, ou encore appelée tour noire (construite avec des pierres de schiste noir ) .La tour ronde de guet de Chamberlet permettait aux gents d’arme des Comtes de Savoie de contrôler la vallée de la Maurienne, au carrefour du chemin de Valloire, voisin de la frontière avec le Dauphiné tous proche. A une trentaine de kilomètres, se trouvaient les Comtes de la Chambre, rivaux à l’époque des Comtes de Savoie. Et plus proche de Saint Jean de Maurienne, en cette capitale vivaient les évêques qui eux aussi possédaient beaucoup de biens notamment sur la rive gauche de l’Arc. Nous redescendons en ville en passant devant une ancienne  mairie rue François Rostaing , un ancien maire de Saint Michel à la fin du dix neuvième siècle. Nous descendons la rue Saint Antoine en passant devant la maison de la dynastie des peintres Dufour, très connus dans une bonne partie des églises de Maurienne. En face à gauche la petite tour Malakof. Au fond de cette rue se trouve l’autre porte de la ville, prés de la maison Piccoz. Nous terminons cette visite par la mairie très pittoresque. C’est un ancien château restauré. Dans une vitrine on peut voir de la vaisselle d’étain ayant appartenu à la famille GRASSIS. Cette visite se terminera avec une réception dans la salle du conseil municipal de la ville avec un pot offert gracieusement par Jean Michel GALLIOZ, maire de Saint Michel. 
 
Notre ami et président Jean Marc Dufreney dit quelques mots de remerciements pour la mairie et à la présidente du patrimoine. 
 
Rapporté par Louis Paulin et Gérard Grand. 
 
Crédit photos: Pierre Gret 
 
(Gérard Grand et Louis Paulin, organisateurs de la journée, méritent des félicitations pour leur réussite)