Maurienne et Généalogie
A propos des relevés
On les appelle relevés, dépouillements ou encore tables, de quoi s'agit-­il ? 
 
Ce sont les actes de baptêmes, mariages et sépultures (BMS) ou les naissances, mariages et décès (NMD). Leur intérêt n'est plus guère à démontrer tant il est vrai qu'ils constituent le travail collectif de base de la plupart des associations de généalogie.

Il existe différents formats de relevés. Pour notre part, nous avons opté pour le tableur Excel qui permet une vue d'ensemble et la possibilité de trier par individu, nom, prénom, communes, etc... Chaque acte relevé correspond à une ligne dans laquelle apparaissent les informations collectées. Les dépouillements se font sur la base du volontariat après une petite "formation" destinée en particulier à les harmoniser afin de leur donner un minimum de cohérence. Il est aussi demandé à chaque adhérent de nous avertir lorsqu'un travail de ce type est entrepris pour ne pas qu'il y ait de doublon. Un kit pour dépouilleurs est à disposition sur notre site. 
Nous publions de temps en temps un état du travail réalisé et de ce qui reste à faire. Les travaux actuels portent principalement sur la période récente que l'on ne trouve pas sur internet et sur la période très ancienne, difficile à déchiffrer. Pour se renseigner sur les travaux à effectuer il faut contacter André Arnaud, ded.arn73@gmail.com qui est en charge de la répartition des taches. Il y a toujours du travail à effectuer que ce soit des prises de vue ou de la saisie. 
La politique de diffusion des données collectées n'a guère variée depuis le début. Maurienne 
Généalogie garantit la diffusion des informations par le biais des canaux suivants et ne diffuse en aucun cas les travaux sur tableur réalisés en intégralité par ses dépouilleurs afin d'éviter tout pillage des données et permettre la perennité de l'intérêt du travail collectif. Il existe deux possibilités d'accès : 
 
- Soit par Généabank par le biais des points attribués trimestriellement. A noter que les dépouilleurs bénéficient d'un bonus en terme de points. 
 
- Soit par notre site internet, via l'application Expoactes, pour les mariages seulement, mais sans limitation due aux points. 
 
- Il existe un dernier canal de diffusion, notre local dans lequel il est possible au cours des permanences du mercredi (le dernier du mois) de consulter les bases directement sur Excel. 
 
Il est toujours possible d'obtenir les relevés en version papier sous forme de recueils. Les commandes doivent être passées également auprès de Jo. Leur tarif est fonction du nombre de 
pages. 
  
Nous avons rajouté plusieurs milliers d'actes sur Généabank. Leur indexation a été faite en 2016. 
 
Les registres d'état ­civil et paroissiaux ne constituent pas notre seule préoccupation. Nous avons indexé les tables des tabellions de St Jean, St Michel et La Chambre à un moment où ils sont en passe d'être numérisés par les archives départementales. Nos index permettront d'aller plus rapidement aux actes recherchés. Les états fixes de population (recensements) ont déjà fait l'objet d'un relevé systématique par nos soins, tout au moins pour les anciens. Il reste cependant deux siècles de désert nominatif entre la fameuse consigne du sel de 1561 et celle de 1758. C'est pourquoi nous avons entrepris la reconstitution de pseudo-­recensements à partir des filiations extraites dans le tabellion (après 1697) ou des actes notariés avant cette date. Ce projet, déjà en cours, s'intitule REFANOT (pour REconstitution des FAmilles par les NOTaires), histoire de se donner une coloration scientifique. En fonction des données conservées, cinq fichiers à terme seront créés, soit un tout les 30 à 40 ans environ. Cela devrait permettre de rebondir sur les familles d'un fichier à l'autre dans pas mal de configurations. Bien sur ils seront incomplets notamment concernant les enfants qui ne figurent que trés partiellement dans les actes de notaires, mais seront en revanche plus riches sur les filiations collatérales. Suivez l'évolution, ou mieux participer à nos travaux, via le site ou ce bulletin. 
 
Jean­Marc Dufreney